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YACIMIENTO DE CERCADILLA

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Environnement historique

Le site archéologique de Cercadilla, dans la ville de Cordoue, constitue l’un des sites espagnols les plus remarquables de la fin de l’Antiquité et du début du Moyen Âge, avec une chronologie très étendue qui va du IIIe siècle à la période califale (Xe-XIe siècles). . Le site est propriété de la Mairie de Cordoue. Le Ministère de la Culture et du Patrimoine historique participe, à travers une convention signée avec la Mairie, à sa gestion. Un parcours balisé a été conçu. Une partie se trouve dans les parkings de la gare, tandis que d’autres vestiges se trouvent dans les rues adjacentes.

Bien que la véritable découverte du complexe ait eu lieu en 1991, avec les travaux souterrains réalisés dans la ville de Córdoba pour la construction de la ligne AVE et de la nouvelle gare, les premiers restes Ils étaient situé en 1922 en raison d’autres travaux réalisés à la gare de Cercadilla. A cette époque, l’ampleur du bâtiment était déjà prise en compte (une partie de la voûte complète du cryptoportique était localisée), mais il fut décidé de le recouvrir à nouveau, restant sous la voie ferrée jusqu’en 1991. Malheureusement, la précipitation des autorités pour achever Les travaux ont provoqué la destruction de la quasi-totalité du complexe – toute la zone affectée par la gare, les quais et les voies. Ce qui reste aujourd’hui de ce magnifique complexe sont des vestiges, sans lien entre eux, répartis dans différents secteurs de la zone.

L’élément le plus important est le palais (de dimensions colossales : 8 hectares) attribué au tétrarque Maximien Herculeus (293-305), une chronologie établie de manière fiable à partir de la lecture d’une épigraphe, située sur un niveau d’abandon de le Ve siècle, de la baignoire nord du frigidarium des thermes. Dans cette inscription, la référence aux tétrarques Constance Chlore et Galère Maximien comme « Nobles Césars » permet au complexe de faire référence à l’empereur co-régnant de cette tétrarchie, Maximien susmentionné.

La christianisation du bâtiment est observée à partir du VIe siècle, devenant vraisemblablement un centre de culte dédié au martyr Acisclo (mort en 303).

A l’époque andalouse, toute la zone monumentale (palais, la zone était occupée par un quartier extérieur à la médina, organisé radialement et orthogonalement, avec des habitations et quelques bâtiments publics, comme une mosquée de quartier qui se visite à la gare routière. Après Après la ferme andalouse du XIIe siècle qui s’y trouve, le lieu est abandonné jusqu’à ce qu’au XXe siècle il assume les fonctions de liaison ferroviaire décrites ci-dessus.

Description

Le palais représentait la modification urbaine presque complète d’une grande partie de Cordoue. Il s’agit d’un bâtiment fermé qui fait face à l’angle nord-ouest de la ville fortifiée. Le bâtiment est organisé avec un caractère fonctionnel : l’un, pour l’accueil des troupes et l’autre strictement scolaire.


Le premier espace était précédé d’une porte monumentale qui donnait accès à un espace ou place d’environ 25 000 m2. De là, l’espace palatin s’ouvrait autour d’un grand cryptoportique séparé de l’extérieur par une imposante façade avec des tours. Comme on dit, le cryptoportique semi-circulaire sert de centre au reste des unités architecturales du bâtiment. On y accède par un couloir à portiques flanqué de colonnes. Différentes ouvertures donnent accès aux bâtiments du palatium.


Le bâtiment le plus remarquable est la grande salle de réception (salle royale), de plan basilical, qui occupe le centre du palais, sur les côtés de laquelle ont été aménagées différentes salles protocolaires, thermes et nymphées. A l’ouest, au point le plus éloigné, on trouve le quartier résidentiel du propriétaire de l’immeuble.


Depuis la christianisation du bâtiment, on constate l’existence de sépultures réalisées autour de ce martyrium, dans lesquelles environ 150 individus ont été retrouvés, un nombre qui doit sans doute être plus élevé. Ce cimetière a dû continuer à fonctionner jusqu’à la fin du Xe siècle (découverte de la pierre tombale de Cristófora, « servante de Dieu », enterrée en 983).


Virgilio Martínez Enamorado pour URBS REGIA


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Bibliographie

Mª C. FUERTES SANTOS y R. HIDALGO PRIETO, 2005. Guía Arqueológica de Cercadilla. Córdoba, Sevilla.
R. HIDALGO PRIETO, 2017. «Cercadilla, palacio tardoantiguo».
ID., 2016. «El complejo monumental de Cercadilla: las transformaciones cristianas», en O. Brandt, V. Fiocchi Nicolai y G. Castiglia (eds.), Costantino e i costantinidi: l’innovazione costantiniana, le sue radici e i suoisviluppi (Acta XVI Congressvs Internationalis Archaeologiae Christianae ) (Vol. I), 523-550.
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– 2002. «De edificio imperial a complejo de culto: la ocupación cristiana del Palacio de Cercadilla», en D. Vaquerzio (ed.), Espacios y usos funerarios en el Occidente Romano(Vol. 2), pp. 343-372.
R. HIDALGO PRIETO y Mª C. FUERTES SANTOS, 2001. «Córdoba entre la antigüedadclásica y el Islam. Las transformaciones de la ciudad a partir de la información de lasexcavaciones de Cercadilla», Cuadernos emeritenses, 17, pp. 223-264.
Mª D. RUIZ LARA y E. GARCÍA VARGAS, 1997. «Primeros resultados de la investigación sobre la necrópolis medieval de Cercadilla (Córdoba)», Almirez, 6, pp. 183-201.

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