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APOCALIPSIS DE CAMBRAI

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Agradecimientos

À notre ami et collaborateur Jean-Luc Monneret, sans son travail exceptionnel, nous n’aurions pas pu inclure ce manuscrit.

Caractéristiques principales

Reference: Médiathèque municipale de Cambrai (Ms.B.386).

Dimensions: 310 x 230 mm.

96 pages de parchemin. écrits en latin et en français.

46 miniatures pleine page enrichies en or.

 

 

 

 

 

 

 

Livre d’images de l’Apocalypse de Cambrai que notre collaborateur J-L Monneret a nettoyé et commenté. Cliquer sur l’image pour y accéder. Depuis le livre on accède à toutes les informations disponibles sur cette Apocalypse.

Environnement historique

Les manuscrits de l’Apocalypse sont des versions médiévales du dernier livre du Nouveau Testament créés en Europe occidentale, en général très différents les uns des autres, bien que dans le cas de l’Espagne, appelés Beatos, son texte et sa structure suivent tous le Commentaire de l’Apocalypse de Beato de Liébana, mais avec des images ajustées dans chaque cas à l’imagination et la qualité de son auteur, ainsi que l’état de l’art à tout moment.

Dans ce cas, il s’agit d’un manuscrit enluminé présumé originaire d’un monastère situé aux alentours de Cambrai, localité du nord de la France dans le milieu municipal de laquelle il se trouve encore. C’est l’une des quatre Apocalypses carolingiennes qui nous sont parvenues et qui démontrent l’intérêt pour ce dernier livre du Nouveau Testament. Comme l’Apocalypse de Trèves, une centaine d’années plus tôt, ses images sont des compositions et des motifs classiques pour illustrer le texte, qui par la forme de ses paroles semble fortement influencé par le style du centre de production de Tours.

Daté vers l’an 900, par sa taille nous pouvons supposer qu’il était dédié à un usage public dans une église de Cambrai, d’où il a dû passer à la bibliothèque cathédrale et de cette à sa situation

Description

Manuscrit contenant une version non complète de l’Apocalypse de Saint Jean dans ses 96 pages, avec 46 images en pleine page, accompagnées du texte sur la page opposée, écrit en minuscule caroline. Les textes et les images sont encadrés, les textes dans un cadre simple, tandis que ceux des images sont décorés et sont tous différents.

Inspirées par la peinture de l’antiquité tardive, ses images, d’une grande beauté, sont souvent de structure complexe, dans des compositions très claires qui présentent les personnages, parfois en grands groupes, dans des paysages avec des arbres et des bâtiments, avec une grande variété de couleurs, qui n’ont rien perdu de leur luminosisdad depuis 1100 ans.

Alors que les bâtiments rappellent la dernière peinture romaine – et certains des peintures de San Julián de los Prados, un demi-siècle plus tôt – et définissent clairement le type de construction qu’ils représentent, les personnages qui portent de longues tuniques dans des scènes de grande vitalité où ils sont parfaitement différenciés par leur attitude et leur façon de s’habiller.

L’Apocalypse de Cambrai, l’un des plus anciens manuscrits de ce type qui nous est parvenu, est aussi l’un des plus beaux et les mieux conservés.

 

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