SANTA MARÍA DE LOS ARCOS

Remerciements:
Á nos collaborateurs Juan Antonio et Diego Alonso qui nous ont fourni une partie de l’information et les photographies utilisées dans cette fiche.
Remarques préliminaires
- Monumento Histórico Artístico Nacional.
- La iglesia sufrió tres modificaciones de importancia a lo largo de la historia, la primera en el siglo XIII, la segunda en el XVIII y la última en el XX en que hubo que reconstruir la fachada oeste y el último tramo de las naves.
- Ha sido estudiada y restaurada en la década de 1980, en un proyecto en el que participó un equipo de arqueología del Colegio Universitario de La Rioja.
Environnement historique
Dans l’église de la Vierge de los Arcos se trouve l’une des trois basiliques wisigothes qui se conservent encore en bon état, et la seule qui soit antérieure au VIIème siècle. Les autres sont San Juan de Baños et Santa Lucía del Trampal, de phase postérieure et aux caractéristiques très différentes.
Située aux environs de ce qui avait été l’importante ville romaine de Tritium Megallum -Tricio La Grande-, son aspect actuel est très différent de celui que devait présenter l’église originale, très modifié par une restructuration effectuée au XIIIème siècle, durant laquelle la structure des trois nefs fut cachée extèrieurement, la hauteur des nefs latérales amplifiée pour la couvrir d’une toiture à deux versants et son unique abside carrée entourée de trois compartiments placés eux aussi sous la même toiture que le reste de l’édifice. Plus impressionnante encore est la modification de son aspect intérieur, tous ses espaces étant couverts d’une voûte en plâtre, matériel utilisé également pour ajouter dans une grande partie de ses ornements une décoration très peu discrète, bien qu’il serait juste de reconnaitre qu’à l’intérieur, ce désastre résulte original et même plus intéressant sur le plan esthétique que beaucoup d’autres monuments restaurés dans les derniers temps, et où de nouveaux matériaux encore moins ‘discrets’ ont été ajoutés.
Description
A l’origine, il s’agissait d’une basilique conventionnelle, construite sur un mausolée romain du IIIème siècle, ce qui expliquerait peut-être la situation du chevet à l’ouest. Elle se composait de trois nefs, la nef centrale deux fois plus haute et large que les latérales, avec des couvertures planes en bois, la centrale à deux versants et avec des fenêtres sur les latérales. Les nefs sont séparées par des rangées de six colonnes de grand diamètre formées par des éléments cylindriques provenant de quelque important édifice romain des environs, terminés pour cinq d’entre elles par des chapiteaux de type corinthien, réutilisés aussi, et le reste sans chapiteaux. Ces colonnes supportent des arcs de type wisigoth, très bien formés en pierre de tuffeau, sauf celui du côté nord du presbytère oû est conservé un arc romain en grès. Nous ne connaissons pas la structure originale du dernier tronçon des nefs, la façade orientale inclue, car, en raison de leur mauvais état, ils furent reconstruits le siècle dernier. Actuellement, sur ce dernier tronçon se trouve un choeur auquel nous accèdons par un escalier dans la nef sud et les nefs latérales sont fermées par des murs formant deux compartiments auxquels nous pouvons accéder de l’extérieur par une porte sur celui situé côté nord et une autre vers la nef centrale sur le côté sud. Des nouvelles historiques nous parlent d’une crypte sous le chevet, où apparut dans les dernières fouilles un passage d’environ sept mètres qui commence dans la nef centrale et débouche sous l’abside dans un compartiment circulaire, tout cela à plus de quatre mètres de profondeur par rapport à la hauteur actuelle du sol.
Le chevet était uniquement formé d’une abside carrée, construite sur un mausolée romain du IIIème síècle, qui occupait aussi une partie de l’actuel presbytère. Cette abside était couverte d’une coupole sur des pendantifs en tuffeau qui s’appuieraientsur de petits arcs, aujourd’hui couverts par la décoration baroque, et avait ses trois murs recouverts de peintures, dont on conserve celles de la partie inférieure à base de dessins géométriques en rouge, repeintes par la suite. Il fut modifié au XIIIème siècle quand une niche fut ouverte dans le mur du chevet. Â cette époque-là, les peintures qui se trouvaient dans la partie supérieure des trois murs furent aussi substituées par les peintures romanes qui sont encore conservées. De plus, comme nous l’avons déjà indiqué, il fut entouré au XVIIIème siècle de trois compartiments, on ouvrit des portes vers les deux compartiments latéraux et l’arc d’accès fut agrandi: une frise formée de quatre blocs de grès qui apparurent dans les dernières fouilles fut démontée.
Dans ces fouilles, effectuées en 1981 pendant la dernière restauration, apparut un ensemble important de matériaux provenant de la construction originale et sans doute du mausolée antérieur et d’autres constructions romaines des environs, qui fut conservé dans les nefs latérales, le plus remarquable étant un mosaïque et une pierre tombale avec dédicace, tous deux romains qui appartenaient sans doute au mausolée, plusieurs sarcophages de différentes époques, quelques-uns romains réutilisés, et de multiples tombeaux de types et époques différents, situés dans les compartiments qui entourent l’abside et dans le presbytère et les nefs latérales.
Conclusions
Pour l’instant, il n’y a auncun critère définitif sur la date de ce monument qui apparait documenté pour la première fois en 1094 dans le Cartulario de Albeda. Plusieurs options sont considérées, l’une d’elles qu’il s’agirait d’une basilique paléochrétienne au Vème siècle, une autre parle d’un édifice construit au milieu du Xème siècle pendant le repeuplement de la zone, c’est-à-dire, en pleine phasemozarabe.
D’après nous, Santa María de los Arcos ne réunit aucune des caractéri’stiques des constructions mozarabes de la zone, dont l’exemple le plus significatif est San Millán de Suso. Nous pourrions faire ressortir, entre autres, certains détails:
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L’accès principal se trouve sur le côté oriental, alors que l’une des caractéristiques des églises mozarabes le situe dans une nef latérale.
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La toiture de l’abside est une coupole conventionnelle sur des pendentifs, très différente des coupoles califales de cette époque. D’un autre côté il est peu habituel que l’abside soit carrée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
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L’église avait une seule abside, contrairement au reste des constructions mozarabes de type basilical,qui en avait trois.
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Les arcs ne sont que légèrement prolongés, très différents de ceux qui se trouvent habituellement dans tout l’art mozarabe.
Par contre, nous pouvons établir une correspondance très claire entre Tricio et les basiliques de Cabeza de Griego et celle de Eio en Minateda, car dans les trois cas, nous trouvons une basilique de trois nefs avec des couvertures en bois, deux fois plus large et haute par rapports aux couvertures latérales, séparées par des arcatures sur des colonnes et avec une abside utilisée pour des enterrements. Mais la coïncidence ne s’arrête pas aux caractéristiques de l’édifice: Nous la trouvons aussi si nous comparons l’environnement: Aussi bien Tritum Megallum que Segóbriga et Ilunum étaient des villes romaines de relative importance qui eurent une forte décadence aux IVème et Vème siècle, importance qu’elles récupérèrent en partie tout au long du VIème siècle. Aux alentours des deux dernières furent construites ces basiliques qui, si nous nous en tenons aux dates des sépulcres des évêques trouvés dans Cabeza da Griego, correspondent à la phase aryenne de la monarchie wisigothe, avec une structure semblable, le chevet sur un mausolée de date antérieure et réutilisant des matériaux des édifices romains des environs.
Si nous considérons tout ce que nous avons dit antérieurement, nous pensons qu’il serait intéressant de se demander, pour Santa María de los Arcos, s’il pourrait s’agir d’une construction wisigothe de la première moitié du VIème siècle et, par conséquent, dédiée au culte aryen et antérieur au commencement de la substitution des plans basilicaux classiques que nous commençons à trouver à Recópolis, sans doute la dernière église qui fut construite pour ce culte.
Autres informations intéressantes
Moyen d’accès: Partir de Logroño par la A-12 direction Burgos. Â environ 23 kms prendre la L-427 direction Burgos/Nájera (Este)/Tricio. Â 1,2Km continuer par la LR-136 pendant 1 Km. L’église se trouve à environ 500m du centre de Tricio vers l’est. Coordonnées GPS: 42º 24′ 7.480″N 2º 42′ 39.599″W
Téléphones d’information: Tricio Conseil municipal 941 36 10 57. Guides: Delia 676699377 et Nuria 620 923 644.
Heures de visite: visites guidées. Consulter horaire.
Bibliographie
Historia de España de Menéndez Pidal: Tomo III
SUMMA ARTIS: Tomo VIII
L’Art Preroman Hispanique: ZODIAQUE
Historia del Reino Visigodo Español: José Orlandis
Ars Hispanie: Tomo II
Portails
Vallenajerilla: Tritium Megallum
Jdiezarnal: Basílica de Santa María de Arcos
S.A.Valero: Excavaciones en Sta María De Arcos,Tricio(La Rioja)
Santa María de los Arcos, Santa Coloma y San Vicente del Valle.Tres miembros de una familia arquitectónica
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Ravie de trouver un commentaire en français.Nous envisageons de visiter Santa Maria de Argos de Tricia la semaine prochaine