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SANTA MARÍA DE MARQUET O DE MATADARS

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Remerciements

À notre collaborateur Germán Anastasio, qui nous a fourni une grande partie des informations et des photographies utilisées dans cette fiche.

Remarques préliminaires

  • Construida en el siglo IX, en el XI fue modificada para sustituir sus tres naves por una del mimo tamaño total.
  • Conocida desde siempre, estaba en muy mal estado a principios del siglo XX.
  • Después de varias actuaciones no muy acertadas en el siglo XX, entre 2003 y 2021 ha sido estudiada y restaurada.

Environnement historique

Située à proximité des vestiges d’une ville romaine découverts lors des dernières recherches, qui correspondent peut-être à l’ancien toponyme « Villa Amarus », l’église de Santa María de Marquet ou Matadars, existait déjà en 888, lorsqu’elle fut donnée, avec la catégorie de paroisse, par le comte Gofré au monastère de Santa María de Ripoll. En 956, Arnulf de Gurb fit don du site de Matadarch au monastère de Sainte-Cécile de Moserrat avec ses églises, dîmes et autres premières. Selon certaines sources documentaires, elle fut une église paroissiale pendant tout le Moyen Âge. Plus tard, elle devint une chapelle rurale et, avec la confiscation de 1835, elle passa entre des mains privées.

En très mauvais état de conservation au début du XXe siècle, la Députation Forale de Barcelone mena alors plusieurs campagnes, sans grand succès, de fouilles archéologiques et de consolidation du temple. En 2003, un projet d’action sur le bâtiment a commencé, qui a impliqué jusqu’en 2021 sa restauration, une enquête archéologique du bâtiment et de ses environs et l’étude de sources documentaires et artistiques.

Description

Église formée de deux parties très différentes : le chœur, construit au IXe siècle, et une nef de la seconde moitié du XIe siècle qui a remplacé les trois nefs que possédait l’église préromane,


L’édifice préroman avait trois nefs avec une tête trilobée qui donne au temple un plan en croix latine formé par un abside rectangulaire couverte par une voûte en fer à cheval surbaissée, et deux espaces avancés de plan carré, dont seul celui du côté nord a été entièrement conservé, recouvert d’une voûte en berceau assez grossière, qui sert de bras du transept relié à lui par des arcs en fer à cheval plus petits que l’accès à l’abside, conservant au nord un autre arc du même type, murée, qui communiquait avec l’ancienne nef nord disparue au XIe siècle. Entre eux se trouve une coupole surélevée au-dessus du transept avec une couverture moderne.


Ses murs sont constitués de pierres de taille allongées et irrégulières reliées par du mortier de chaux, avec quelques assises en chevrons, conservant deux fenêtres, l’une dans l’abside allongée et fermée par un arc en fer à cheval à voussoirs, et l’autre dans une meurtrière, dans la chambre nord, où A Un autel en pierre solide attaché au mur oriental est également conservé. À l’intérieur se trouvent des peintures murales, réalisées entre le XIVe et le XVIe siècle, dans des couleurs rouges et noires, qui dessinent des boîtes rectangulaires et des palmettes.


La nef romane, ajoutée au chevet avec une nette déviation vers le nord-ouest, est d’un bâti plus régulier que celle du chevet, formée de rangées de cordelette de pierre de taille et de tison. Elle est couverte par une voûte en berceau à trois travées séparées par des arcs doubleaux et communique avec le chevet par un grand arc outrepassé. Il y a deux bancs continus fixés aux murs latéraux, un arcosolium d’une période ultérieure à l’extrémité ouest du côté nord et des fonts baptismaux à un coin nord-ouest. Elle possède deux fenêtres à double flux avec des arcs en plein cintre de chaque côté et une autre en forme de croix sur le mur ouest où se trouve également son unique entrée avec une porte en plein cintre.


Lors des dernières fouilles, sont apparues dix silos à section sphérique ou hémisphérique allongée à fond toujours plat, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’édifice, et à leur proximité une nécropole située en partie dans les environs immédiats de la tête du temple préroman de dans lequel ont été trouvées treize tombes constituées de boîtes en dalles à têtes anthropomorphes, recouvertes de grandes pièces qui, une fois documentées et consolidées, ont été provisoirement recouvertes.


 


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Autres informations intéressantes

Le lieu est ouvert, mais pour visiter l’intérieur il faut appeler la mairie et prendre rendez-vous.

Téléphone : 938 318 811

 

 

Bibliographie

L’Art Préroman Hispanique – L’Art Mozarabe: Jacques Fontaine (ZODIAQUE)

La primera campaña de excavación en la iglesia de Santa Maria ge Matadars o del Marquet – Alberto López Mullor y Àlvar Caixal Mata

 

Portails

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