SAN CEBRIÁN DE MAZOTE
Remarques préliminaires
- Descubierta por Agapito y Revilla y por Lampérez en 1902, había sido muy modificada en época barroca, en la que se habían añadido bóvedas, una espadaña y algunas dependencias anexas. Fue declarada Monumento de Interés Cultura el año 1916.
- Fue restaurada entre 1932 y 1945, eliminando los añadidos y reconstruyendo el cimborrio y otros elementos desaparecidos, de acuerdo con las directrices de M. Gómez Moreno, que la había estudiado y considerado como mozárabe, relacionándola con Santiago de Peñalba.
- En 1985 se efectuó un nuevo proceso de restauración.
Environnement historique
Description
Construite en maçonnerie, avec de grandes pierres de taille dans les angles de l’édifice, son aspect extérieur est imposant. De l’est à l’ouest , nous observons un triple chevet plat, de claire réminiscence asturienne, où ressort l’abside centrale comme à Santa María de Lebeña, bien que, alors qu’à Santa María les côtés ont la forme de trapèze, à Mazote les murs sont parallèles, formant deux absides latérales presque carrées, avec un chevet d’une largeur totale de 14m, identique à celui des nefs. Cependant, quand nous observons le second corps, il semble inspiré par son aspect extérieur des églises cruciformes wisigothes comme Santa Comba de Bande ou San Pedro de la Nave, vu qu’il a la forme d’une sorte de nef de transept qui ressort d’un mètre de chaque côté du reste de l’église, de la même hauteur que l’abside centrale et plus haute que les nefs et les absides latérales, avec une tour de transept dans l’ intersection avec la nef centrale, dont la hauteur se détache nettement du reste de l’édifice. Le mélange d’éléments de différents styles ne se termine pas là car, alors que la structure de la partie suivante est celle d’une basilique classique à trois nefs, la centrale plus large et plus haute que les latérales dans lesquelles s’ouvrent quatre fenêtres en arc de fer à cheval de chaque côté dans les murs de la nef centrale, la dernière partie est une surprenante abside occidentale, semblable à celle de Santiago de Peñalba, avec une nette influence des églises nord-africaines aux absides opposées du Vème siècle, qui s’étendirent au sud et à l’ouest de la péninsule pendant le VIème siècle et parmi lesquelles les ruines de la basilique de Vega de Mar en sont un bon exemple. Il est aussi intéressant d’observer les contreforts de type asturien dans les absides latérales et les côtés du transept. Le résultat final est un ensemble très complexe mais harmonieux, formé de quatre volumes centraux de différentes hauteurs et trois autres de chaque côté, avec 10 toitures parfaitement différenciées à un, deux ou trois versants. Plus tard fut ajouté à l’abside occidentale un énorme campanile médiéval et un compartiment adossé au côté nord du transept, déformant l’aspect actuel de l’ensemble.
En pénétrant dans l’église, nous nous plongeons dans une ambiance aussi éclectique et en même temps harmonieuse que celle produite par son aspect extérieur. En principe, il semblerait que nous nous trouvons dans une église classique de style basilical, avec trois nefs séparées par de hautes arcatures supportées par des colonnes en marbre sur des bases, probablemnt réutilisées dans les deux cas, terminées par de magnifiques chapiteaux mozarabes. Les trois nefs sont couvertes, dans un style également classique, d’ une toiture en charpente, la nef centrale à deux versants qui fut refaite au XVIème siècle et atteint 11m de hauteur, et les latérales à plan unique, de 6m tout au plus, ce qui permet l’ouverture des quatre fenêtres de chaque côté de la nef centrale, dont nous avons déjà parlé et qui offrent une magnifique illumination à toute l’église, Mais cet aspect classique change quand nous constatons que les arcs sont en ample fer à cheval, prolongés jusqu’à 3/5 du rayon, et avec l’extrados de courbe excentrique, très en accord avec le style califal. L’ensemble des trois nefs et des arcatures en fer à cheval rappelle celui de San Miguel de Escalada, bien que plus haut et San Juan de Baños comme clair antécédent.
Un autre thème à souligner est son système de couverture. Mise à part la zone basilicale, couverte par un toit plat en bois, le reste des espaces est voûté, les deux absides latérales rectangulaires par des voûtes d’arêtes; la centrale, l’opposée et les deux bras du transept par des voûtes à fuseaux sophistiquées, sur de fines impostes à double moulure concave, aux pans de quantité différente -cinq dans l’abside centrale, neuf dans l’opposée et huit sur les côtés du transept- étant donné que, dans tous les cas, la voûte conserve la même forme que son plan, ce qui se résout dans celle du transept par un système original formé par une lunule qui s’appuie sur un rectangle, comme nous pouvons l’observer dans l’absidiole du côté sud, oû les restaurateurs laissèrent à découvert deux de ces lunules. Quant au ciborium du transept, qui avait disparu, bien que Gomez Moreno ait suggéré une couverture en charpente à quatre pentes à cause de la minceur des murs qui la supportaient, pendant la restauration il fur reconstruit en imitant Peñalba, par une voûte à fuseaux qui part de quatre arcs adossés aux murs qui s’unissent aux angles par des consoles en forme de quart de pyramide.
Aussi intéressante est la décoration sculptée, de la même époque que l’église et travaillée au trépan. Outre un chapiteau mozarabe converti en bénitier et un bloc de pierre, de décoration figurative, provenant probablement d’un chancel aujourd’hui disparu, les chapiteaux qui supportent les arcs forment un des ensembles les plus importants de l’art mozarabe. Nous pouvons y observer tout le développement d’un nouveau type de décoration et de grande qualité. En effet, à partir d’un premier groupe de chapiteaux -ceux qui sont situés sur des colonnes exemptes des arcatures latérales et sur l’arc de la contre-abside- de décoration très simple à base de feuilles de palmier du type de Priesca et de nette ascendance asturienne, si nous avançons dans la nef centrale de l’abside occidentale vers le chevet, nous suivons le développement d’un propre style dans lequel nous passons devant deux chapiteaux représentant la floraison du style des chapiteaux antérieurs, ampliant la décoration la plus schématique, à laquelle s’ajoutent des motifs géométriques, et arrivant dans les deux les plus proches du transept, à une qualité de sculpture et une invention décorative de grand équilibre et d’une grande beauté, qui placent la sculpture mozarabe dans sa plus grande expression et continuera dans les grands chapiteaux conservés à San Román de Hornija.
Conclusions
Autres informations intéressantes
Moyen d’accès: Sortir de Valladolid par la A-62 direction Tordesillas, prendre la A6 jusqu’à la sortie 209 direction Tiedra-San Cebrián de Mazote par la VP-6605 jusqu’à San Cebrián de Mazote Total 62,7kms.
Coordonnées GPS: 41º 40′ 51,18″N 5º 8′ 48,88″W.
Téléphone d’Information: Mairie de San Cebrián de Mazote, seulement mardi et jeudi matin.
Téléphone : 983.78.01.47.
Horaire des visites: De Pâques à Septembre : lundi fermé et de Mardi à dimanche de 11 à 14 et de 17 à 19. Le reste de l’année : de mercredi après-midi à dimanche, de 11 à 14h et 16h30 à 19h.
Bibliographie
Imagen del Arte Mozárabe; José Fernández Arenas
SUMMA ARTIS: Tomo VIII
L’Art Preroman Hispanique – L’Art Mozarabe: Jacques Fontaine (ZODIAQUE)
Arte y Arquitectura en España 500/1250: Joaquín Yarza
Portails
Vicente Lampérez: La iglesia de San Cebrián de Mazote
San Cebrián de Mazote
La intervención en la arquitectura prerrománica asturiana: Jorge
Hevia Blanco, Gema Elvira Adán Álvarez