QUINTANILLA DE LAS VIÑAS
Remarques préliminaires
- Fue declarada Monumento Nacional en 1929.
- Según un documento del Cartulario de San Pedro de Arlanza datado en el año 879 sabemos que Gundisalvo Telliz, conde de Lara, encargó la restauración de esta iglesia, que nos ha llegado destruida parcialmente.
- A principios del siglo XX se sustituyeron los restos de la bóveda baída que aún quedaban en el ábside por una techumbre de madera que cubre todo el conjunto.
Environnement historique
Dans la région de Lara, entourée de vestiges archéologiques celtes, romains et médiévaux, se trouve l’église de Santa María de las Viñas, dont il ne reste que le chevet et partie du transept, sans les voûtes primitives. Bien qu’il y ait eu des doutes sur sa date de construction à cause d’une dédicace de difficile interprétation, elle est considérée actuellement comme wisigothe du VIIème siècle, sans doute l’une des dernières construites, avec Santa María de Melque et San Pedro de la Nave, avant l’invasion arabe.
Description
wisigothe de la fin du VIIème siècle et les premières églises asturiennes telles que Santianes de Pravia et San Julián de los Prados.
- La présence d’une nef transversale, de même largeur que la nef centrale, associée à un plan basilical
- Les nefs latérales sont beaucoup plus étroites que dans les monuments antérieurs, comme dans les églises asturiennes
- Nous savons, par les vestiges conservés, que la nef centrale et celle du transept s’élevaient à une hauteur considérable et étaient san doute couvertes d’un toit en bois.
- La présence d’un porche flanqué de pièces latérales permet de penser qu’il pourrait y avoir au-dessus une tribune, qui apparait déjà à San Giao de Nazaré et qui serait habituelle pa la suite dans toute l’architecture asturienne.
A l’entrée principale de l’abside se conserve un merveilleux arc doubleau, sans aucun doute wisigoth, en forme de fer à cheval outrepassé à ¼ de rayon, avec un trasdos inférieur divergent et des vousseaux parfaitement centrés avec une clé cntrale et des impostes sur des colonnes. Il s’agit de l’arc en fer à cheval le plus parfait et intéressant de toute l’architecture wisigothe qui nous soit parvenu (voir schéma dans la page (Caractéristiques Générales de l’Art Wisigoth).
Elle possède une magnifique décoration sculptée, à l’intérieur comme à l’extérieur, entìèrement taillée à deux plans et les figures à biseau. A l’extérieur, elle se compose de deux frises décoratives , en pierre calcaire plus claire que le reste, qui courent sur les murs du chevet et du front du transept et d’une troisième dans le chevet. L’inférieure consiste en une longue tige ondulée avec des grappes ou des feuilles à cinq feuilles dans les inflexions, qui rappellent les motifs végétaux du “maitre de Nave” mais avec une taille beaucoup plus rudimentaire. La supérieure, faite de cercles enlacés avec oiseaux et dessins végétaux. La troisième frise du chevet est similaire, mais avec des représentations animales de claire influence syriaco-persane. Dans la deuxième se trouvent aussi des anagrammes semblables à ceux des monnaies wisigothes de la deuxième moitié du VIIème siècle.
A l’intérieur, en plus de la décoration de l’arc doubleau, mélange de celle des deux frises extérieures, nous pouvons voir un deuxième groupe de décoration formé par sept grands blocs de pierre avec des reliefs iconographiques. Cette décoration intérieure de Santa María est cél èbre pour la présence de bas-reliefs qui se caractérisent par leur aspect rappelant les gravures, inscrits dans un cadre en pierre; ils représentent des thèmes historiés et se disinguent par l’expressionisme dont sont dotées les proportions des personnages et qui sont apparentées non seulement à San Pedro de la Nave mais aussi à toute l’iconographie des manuscrits mozarabes et annoncent l’art roman. Le style décoratif de l’église de Santa María est absolument linéal; les figures sont de face et´découpées dans un seul plan sur un fond profond, mais sans plans intérieurs. Les sept grands blocs cités plus haut renferment l’iconographie suivante:
- Le bas-relief de l’imposte droite oû s’appuie l’arc d’entrée de l’abside, représente deux anges face à face en plein vol, soutenant ensemble un médaillon circulaire avec l’éphigie d’un soleil radieux, représenté par une figure masculine imberbe. Leurs silhouettes aux tracés striés et peu en relief se détachent sur un fond plat. Au-dessus de la silhouette se trouve un nom en lettres wisigothes: SOL
- L’autre bloc, situé dans l’imposte gauche a la même composition mais représente la lune, de forme peu habituelle, comme un personnage masculin avec une barbe, ainsi que les deux anges soutenant le cercle où il se trouve, sur la tête de la silhouette une lune croissante et son nom: LUNA
- Deux autres blocs, de même forme et grandeur que les antérieurs, se trouvent actuellement sur le sol de l’autel majeur. L’un représente une silhouette masculine de face, portant dans sa main droite une croix processionnelle et deux anges pareils à ceux des blocs antérieurs du soleil et la lune. L’autre a la même attitude mais .dans ce cas la silhouette est féminine et représente une femme avec la main croisée sur sa poitrine. Il se peut qu’ils aient été situés dans l’arc de séparation entre le transept et la nef centrale, qui serait semblable à celui qui se conserve dans le chevet..
- Les deux autres blocs configurent des personnages de face portant des livres, interprétés comme évangélistes, l’un deux Saínt Jean évangéliste. Ils sont situés au-dessus du premier bloc de ce groupe.
- Le dernier bloc situé au-dessus de la clé de l’arc triomphal représente le Christ barbu avec une auréole crucifère, en attitude de bénédiction. On spécule que les deux blocs représentant les évangélistes auraient pu flanquer ce dernier bloc.
Conclusions
PILLEGE: Il n’y a pas longtemps, deux des blocs décorés qui se trouvaient sur le sol de l’église, pesant 130 kg chacun, ont été volés à l’intérieur de l’église. Pour cette raison, le reste des pièces détachées a été transféré au musée archéologique de Burgos, laissant des copies exactes des originaux dans l’église. Des années plus tard, ils sont apparus dans un jardin en Angleterre et maintenant ils sont également au musée de Burgos. (Voir la photo des blocs volés).
Autres informations intéressantes
Moyen d’accès: Sortir de Burgos vers le sud par la A-1, à 10,5kms prendre direction Soria par la N-234 pendant 40kms. Tourner à gauche par la BU-V- 8207 direction Quintanilla qui se trouve 4,7kms. Coordonnées GPS: 42º 7′ 28,20″N 3º 28′ 22,67″W.
Horaires: Visite gratuite de l’intérieur de l’ermitage. Téléphone du gardien (Antonio) 626 496 215_
Mai â Septembre: 10 à 14h et de 16 à 20h.
Octobre à Avril: 10 à 17h.
Lundi, mardi, et dernier week-end du mois : fermeture.
Téléphone Mairie de Membrillas de Lara. 947 39 20 49.
Bibliographie
Historia de España de Menéndez Pidal: Tomo III SUMMA ARTIS: Tomo VIII
L’Art Preroman Hispanique: ZODIAQUE
Ars Hispanie: Tomo II
Imagen del Arte Hispanovisigodo: Pedro de Palol
Portails
Quintanilla de las Viñas y el arte cordobés
Iglesia de Santa María de Quintanilla de las Viñas (Burgos)
Santa María de Quintanilla de las Viñas
Los anagramas y el programa iconográfico de Quintanilla de las Viñas