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IGLESIA RUPESTRE DE COÍN

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Environnement historique

Ce complexe monumental a été daté entre les VIIIe et IXe siècles, bien qu’une chronologie antérieure puisse également être estimée. D’un point de vue planimétrique, il s’agit d’un ensemble de trois nefs principales et de deux annexes, similaires à celles qui existent à Ronda et Archidona.

Au cours du XXe siècle, ces grottes, découvertes au début de ce siècle, ont toujours appartenu à des particuliers, exposées à la détérioration car elles servaient de lieu de stockage de marchandises. Malgré cela, le complexe est mieux conservé que d’autres dans la province.

Description

D’un point de vue planimétrique, il s’agit d’un ensemble de trois nefs principales et de deux annexes, similaires à celles qui existent à Ronda et Archidona. Il est composé de cinq trous, avec d’autres petites cavités des deux côtés de ce noyau central. Les trois centrales sont reliées entre elles par un couloir, tandis que les deux extrémités (probablement des salles monastiques sans usage liturgique) offrent chacune un accès indépendant. Toutes, centrales et latérales, sont ouvertes sur l’extérieur par leurs ouvertures respectives.


A l’extérieur, une cour précède l’espace cultuel des cinq nefs. Son périmètre actuel est délimité par le mur mitoyen avec la route, les bâtiments attenants et la façade en pierre naturelle, creusée pour créer cinq portails qui correspondent aux cinq nefs, certains évasés pour permettre l’entrée de la lumière extérieure. C’est un mur (30 m de long, 14 m de haut) avec deux contreforts qui a toujours été caché par la végétation et un haut mur d’enceinte. À l’une des extrémités latérales de la façade, on peut voir le début de ce qui ressemble à un mur de blocs de pierre. Depuis le patio extérieur et depuis le couloir, on peut voir comment certaines entrées ont été évasées pour faciliter la pénétration de la lumière naturelle.


L’ensemble a été creusé dans la roche calcaire en préservant bon nombre de détails de ce style : arcs en fer à cheval, niches, contreforts, faux toits à pignons, banc pour le service liturgique, arc de triomphe pour séparer la nef et le choeur de l’église, différents types de voûtes, galeries d’aération, issues de secours…


Comme le soulignent les spécialistes de cet ensemble de grottes, les trois nefs centrales, celles qui ont la plus grande surface excavée et la plus profonde, organisent l’ensemble en imitant un plan basilical qui ne l’est pas compte tenu de l’indépendance de chacune d’entre elles. Ce secteur central représente le pourcentage le plus élevé (près de 70%) dans l’occupation de la surface totale du complexe, qui totalise 246 m2. En réalité, à partir du E, celle numérotée grotte 2 correspondrait à l’église elle-même, divisée en trois secteurs : le pied de l’église, la nef proprement dite et le presbytère, ces deux derniers secteurs séparés par un portail, comme indiqué. de l’existence de fissures dans les murs. La hauteur des plafonds diminue par sections, tandis que la largeur augmente. Dans le secteur le plus éloigné, on trouve le presbytère à la manière d’une abside, la zone la plus large et la toiture la plus basse, avec un banc sculpté attaché au mur latéral d’extrémité et une niche semi-circulaire (sanctuaire ?) à l’extrémité avant du tête, juste à la même hauteur que le banc et formant un coin avec lui.


Ce complexe monumental a été daté entre les VIIIe et IXe siècles, bien qu’une chronologie antérieure puisse également être estimée. D’un point de vue planimétrique, il s’agit d’un ensemble de trois nefs principales et de deux annexes, similaires à celles qui existent à Ronda et Archidona.


Virgilio Martínez pour UBS REGIA


Autres informations intéressantes

L’ensemble est fermé et ne s’ouvre que dans des situations spécifiques

 

Bibliographie

M. Riu Riu, 1969: “Cuevas eremitorios y centros cenobíticos rupestres en Andalucía oriental”, Actas VIII Congreso Internacional de Arqueología Cristiana (Barcelona), Pontificio Istituto di Archeologia Cristiana/CSIC, Roma, 431-443.
R. Puertas Tricas, 1986: “Los conjuntos rupestres mozárabes de Coín y Archidona”, Cuadernos de la Alhambra, 22.
R. Puertas Tricas, 2006: Iglesias rupestres de Málaga, CEDMA, Málaga, 133-158.

Portails

 

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