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BEATO CORSINI

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Caractéristiques principales

Referencia: Biblioteca dell’Accademia Nacionale del Lincei e Corsiniana de Roma, S. 40 E.6.

Dimensiones: 163 X 93mm.

171 folios de pergamino de buena calidad, 14 folios en letra visigótica y el resto en carolina, a una columna con unas 37-40 líneas por página.

Se han perdido la mayoría de sus imágenes, conservándose en la actualidad sólo ocho de ellas.

Facsímil disponible: Códice completo: Siloé, arte y bibliofilia.

 

Libro de imágenes del Beato Corsini que nuestro colaborador J-L Monneret ha limpiado y comentado. Pulsar la imagen para acceder. Desde el ibro se accede a toda la información disponible sobre el Beato.

 

Environnement historique

Jusqu’au Xviie siècle, il n’y a pas de nouvelles sur ce codex, d’analyse très compliquée car, en plus d’avoir subi de grandes mutilations affectant fondamentalement les images, il se compose de deux parties très différenciées, même avec des caractères différents. Il ne contient pas non plus de référence à son origine ni à ses auteurs, El cuarto angel derrama una copa sobre el solmais bien qu’il n’ait pas encore été étudié en profondeur, il ne semble pas y avoir de doute sur son origine espagnole. Son possible Scriptorium de provenance est plus controversé car des spécialistes l’attribuent au monastère royal de San Benito de Sahagún, mais d’autres auteurs situent son origine dans un monastère navarrais ou aragonais.

Quant à sa date de création, il y a aussi des doutes, tant la possibilité que les deux parties correspondent à deux manuscrits différents, auquel cas la première pourrait être de la fin du Xie siècle et la seconde jusqu’à un siècle plus tard, ou s’il s’agit d’un seul manuscrit de la seconde moitié du XII.

On pense qu’il appartenait à Conde Duque de Olivares, inclus dans un vaste ensemble de codex qu’il réquisitionna d’églises et de monastères et qui furent vendus par ses héritiers. On sait qu’il appartenait vers 1693 à l’érudit espagnol Juan Lucas Cortés, qui le vendrait peut-être à son tour au cardinal Aquaviva lors de sa visite à Madrid en 1701. Il apparaît pour la première fois documenté l’année 1738 dans l’inventaire de la bibliothèque du cardinal Corsini comme le volume “CORS 369”, bien qu’il n’y ait aucune référence à ce manuscrit dans deux autres catalogues de cette bibliothèque confectionnés en 1755 et 1786.

Description

Il s’agit d’un “Bienheureux” atypique, par sa taille, de 163 X 93mm et donc beaucoup moins que le reste des copies des Commentaires de l’Apocalypse que nous connaissons. Ses feuilles sont en parcheminLa ciudad de Jerusalén de bonne qualité, préparé correctement, et le livre a dû être peu utilisé parce que, bien qu’il ait subi des mutilations, la partie conservée est en bon état.

Il est composé de deux parties clairement différenciées. L’une est constituée de 14 feuillets, de 144 à 156, plus une partie du feuillet 106, écrit en caractères wisigoths ronds, qui est également utilisé sur les panneaux des miniatures. L’autre, qui comprend les 157 feuillets restants, est écrite en caractères caroline. Les quatorze feuillets conservés en caractères wisigoths présentent une écriture de grande qualité en brun clair avec des initiales en rouge et sur une rayure beaucoup plus marquée que sur les autres feuillets. Contient un fragment d’un commentaire anonyme sur l’Apocalypse sans aucun rapport avec l’œuvre dans laquelle il est inséré.

La partie principale du manuscrit est écrite, sur une rayure très peu perceptible, en caractères carolines aux traits sûrs et très réguliers dans lesquels on utilise différentes couleurs, dominant le brun et le noir. Contient les commentaires sur l’Apocalypse, bien que El ángel con la trompetales livres IX et X complets et quelques autres éléments en vrac font défaut. Son texte contient de graves erreurs, au point que Z. García Villada considère que “Les multiples lacunes du texte, ainsi que ses confusions infinies démontrent l’ignorance crasseuse du copiste”.

En ce qui concerne les quelques miniatures qui ont été conservées, nous rencontrons également deux styles très différenciés, bien que dans ce cas la proportion soit à l’opposé des textes puisqu’il y en a sept qui montrent un style plus ancien, lié à la plus pure miniature mozarabe bien qu’elles apparaissent intercalées dans la partie de lettre caroline, et seulement une très mal conservée, le folio 155r, qui ferme la partie de lettre wisigothique, est très différente et semble postérieure, déjà de type roman.

Tout cet ensemble de caractéristiques si spéciales semble indiquer qu’à la fin du Xiie siècle, on a écrit un Bienheureux dans lequel les restes d’un autre manuscrit au moins cent ans plus tôt ont été réutilisés et qu’il ne s’agissait pas d’une copie des commentaires de Beatus de Liébana mais d’un original différent. Pour ce faire, on aurait conservé le format du premier, en réutilisant une partie du texte qui a été inclus dans le nouveau manuscrit, tout en profitant, distribuées aux nouvelles pages, de quelques images isolées du précédent.

Conclusions

Il est évident qu’une étude approfondie de ce manuscrit serait nécessaire pour résoudre les multiples inconnues qu’il présente. Seulement dans ce cas, nous pourrions non seulement connaître la raison de sa taille si spéciale, habituelle dans les livres d’heures mais unique dans la gamme des bienheureux, mais aussi s’il s’agit d’un seul codex écrit et éclairé par plusieurs mains ou de deux manuscrits et, dans ce cas, si la plupart des images, celles qui semblent les plus anciennes, proviennent du premier, même si elles ont été utilisées dans la deuxième phase. En tout état de cause, une étude approfondie pourrait également fournir des données plus fiables sur leur provenance, qu’il s’agisse d’un ou de plusieurs monastères, et leur datation. Nous espérons que l’apparition de votre fac-similé facilitera l’analyse d’un codex si intéressant et si peu connu.

 

Bibliographie

Historia de España de Menéndez Pidal: Tomos VI y VII*
SUMMA ARTIS: Tomos VIII y XXII
L’Art Préroman Hispanique: ZODIAQUE
Arte y Arquitectura española 500/1250: Joaquín Yarza
A propósito del Códice 369 de la Biblioteca Corsiniana de Roma: J.J. Gómez Arcas

Portails

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