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Description générale des manuscripts

BEATO CORSINI

Monasterio de Sahagún? - Principios del S. XII - Biblioteca Corsiniana, Roma

Maunuscrit d’origine espagnol, supposé provenant du Monastère de San Benito de Sahagún, qui se détache des autres beatos par sa taille réduite et parce qu’il ne comprend que huit miniatures. On ne sait rien sur lui ni comment il arriva à appartenir à la famille Corsini.

BEATO DE SAN MILLÁN

San Millán de la Cogolla - Xe et XIe siècles. - Real Academia del la Historia, Madrid

Enluminé en deux phases, l’une clairement mozarabe, de la fin du Xème siècle,qui est considérée comme l’oeuvre la plus typique du sriptorium de San Millán de la Cogolla, et l’autre de caractéristiques très différentes, sans doute de la fin du XIème siècle, dans laquelle partie des espaces laissés par le copiste et qui n’avaient pas été colorés par le premier enlumineur furent occupés de nouvelles miniatures. Nous trouvons déjà dans les peintures de cette phase, parfois mélangées avec celles de la phase antérieure, beaucoup de caractéristiques d’évidente influence romane.

Beato de Berlín

Italie centrale - Principes du S. XII - Statatsbibliothec Preussischer Khulturbesitz, Berlín

C’est un autre beato qui fut créé hors de l’Espagne. Avec 98 feuillets de 300×190 mm écrits en lettre caroline, bien que la lettre wisigothe soit uitlisée dans les textes des dessins, et ses 55 petits dessins à plume , il offre un aspect très différent des autre beatos connus. On l’attribue à quelque monastère du centre ou du sud de l’Italie et John Williams l’inclut dans le groupe des Beatos de Burgo de Osma et de Lorvao, bien que les caractéristiques de ses miniatures soient très différentes.

BEATO DE BURGO DE OSMA

Monastère de Sahagun - 1086 - Cathédrale de Burgo de Osma (Soria)

Créé déjà dans une pleine influence clunisienne, ce béat, qui se compose de 166 feuillets avec 71 miniatures, bien qu’il conserve de claires influences d’oeuvres mozarabes comme le premier Béat de la Bibliothèque Nationale, celui-là du Tas de scories et celui-là de Millán Sain, a déjà une grande relation avec la peinture romane, par exemple dans la substitution dans quelques cas des arcs de fer à cheval par ceux-là de point moyen ou dans les tenues des personnages qui sont un reflet des coutumes du XIe siècle. Nous pourrions le considérer comme le premier béat roman espagnol.

Beato de Cirueña

Monastère dans les Pyrénées navarraises ? - IXe siècle. -

On ne conserve qu’un seul feuillet de ce manuscrit, provenant de San Andrés de Crueña, qui protégeait un document de l’année 1074. A cause de l’archaïsme de sa caligraphie, de la mauvaise qualité des couleurs de la miniature et de l’encre utilisée, est considéré comme le Beato le plus ancien dont il nous gardons quelque fragment, sans doute créé vers l’année 900 ou même avant, dans un scriptorium des Pyrénées, vu qu’il contient quelques abréviations plus courantes en France que dans les manuscrits mozarabes de Castille et León.

BEATO DE EL ESCORIAL

San Millán de la Cogolla - 955 - Monastère de El Escorial

Considéré presque à l’unanimité comme provenant de San Millán de la Cogolla et daté entre les années 950 et 955, il se compose de 151 feuillets et 52 miniatures qui montrent les caractéristiques des oeuvres de ce monastère: couleurs agressives ou prédomine le jaune comme fond; visages des personnages traités de la même manière et dotés d’une grande expressivité, avec les yeux en amande, cous droits, commissures des lèvres vers le bas et oreilles à double lobe.

Beato de Fanlo

San Millán de la Cogolla - 1040/1060 - Une copie partial en B. Morgan, N. York

Seules sept pages de ce manuscrit se conservent, copiées au XVIIème siècle, qui reproduisent en aquarelle celles d’un exemplaire disparu du Beato qui, par sa similitude pourrait être de la même famille que le beato de San Millán de la Cogolla conservé au Monastère de l’Escorial. Il fut donné à l’abbé Banzo du Monastère de Fanlo, dans les Pyrénées Aragonaises, par l’intermédiaire du roi aragonais Ramiro I, à qui est dédié ce manuscrit, comme il figure dans ses notes finales.

BEATO DE FERNANDO I

León - 1047 - Biblioteca Nacional (Madrid) Vitr. 14-2

C’est le seul beato (à l’exception possible du Beato de las Huelgas) qui fut copié par les rois de Castille et León. Commandée par Fernando I et doña Sancha, il contient 624 pages de 360x268mm sur deux colonnes en écriture wisigothe et 98 miniatures de grande qualité. Elle fut gardée dans la Colegiata de San Isidoro de León, jusqu’à ce que Felipe V l envoya à la Bibliothèque Royale. Elle se conserve actuellement dans la Bibliothèque Nationale de Madrid, dans la vitrine14,2. Miniaturé à une époque oû l’influence de Cluny commençait à se manifester en Espagne il signifie un changement de style très significatif en ce qui concerne la miniature espagnole du siècle antérieur

BEATO DE GERONA

San Salvador de Tábara - 975 - Cathédrale de Gérone

Avec 568 feuillets écrits sur deux colonnes et 114 miniatures, il s’agit du beato conservé avec le plus d’illustrations et qui comprend une grande quantité de matériel illustratif qui n’existe pas dans les autres beatos antérieurs. Attribué à la religieuse Ende, c’est le seul beato enluminé par une femme, ce qui semble se refléter dans sa polychromie exubérante, la vigueur de ses formes et les nouveautés iconographiques absentes dans les autres beatos.

BEATO DE GINEBRA

Abbaye de Monte Cassino? - Milieu du XIe siècle. - Bibliothèque de Genève

Beato découvert récemment, quand les missionnaires de La Salle déposèrent une collection d’anciens manuscrits dans la Bibliothèque de Genève. Ecrit en lettre caroline ronde et, la plupart en lettre bénéventine. Bien que ce type de lettre indique une provenance italienne, ses miniatures respectent la structure et le contenu des Beatos espagnols, même si leur style garde très peu de relation avec la miniature mozarabe.

BEATO DE LA SEO DE URGEL

Monastère de Valcavado? - 975 - Cathédrale de Seo de Urgel

De la fin du Xème siècle, il appartient à la même tradition picturale que les Beatos de Escalada et Valcavado, et il aurait donc son origine dans ce dernier monastère. Le manuscrit, composé de 239 feuillets de 398x270mm, sept feuillets numérotés en roman et 232 en arabe, écrit en lettre wisigothe ronde, avec 79 miniatures, se trouvait déjà à sa place actuelle au milieu du XIIème siècle. D’un point de vue stylistique, c’est le plus schématique de tous les Beatos du Xème siècle.

BEATO DE LAS HUELGAS

San Pedro de Cardeña? - 1220 - Biblioteca Morgan, N. York

On ne connait pas sa provenance mais on sait qu’il fut commandé par une dame, sans doute pour le Monastère de Las Huelgas et il ne fait aucun doute qu’il fut copié du Beato de Tábara car, outre d’autres coïncidences, c’est le seul cas où apparaisse l’image d’Emeterio avec la Tour de Tábara. Représente le Beato le plus grand avec ses 520x364mm, et il se compose de 187 feuillets et 116 miniatures, d’un quart de page à la page double, qui, respectant la structure iconographique de l’originale, présentent un style naturaliste fort en rapport avec la première miniature gothique.

BEATO DE LORVAO

Monastère de San Mamede de Lorvao - 1189 - Torre del Tombo, Lisboa

Basé surtout sur la version considérée comme picturale I, c’est le plus complet conservé de cette version. Il s’agit de l’un des derniers beatos, presque tous créés dans des monastéres cisterciens, dans ce cas dans celui de San Mamed de Lorvao, près de Coimbra. Le style de ses miniatures, bien que clairement roman, n’est assimilable à aucun autre codex haut-médieval espagnol. Il s’agit de dessins simples à plume sur fonds rouges et jaunes pâles, avec des figures très stylisées et schématiques dans lesquelles se détachent les lignes essentielles.

BEATO DE MANCHESTER

San Pedro de Cardeña? - 1189 - John Rylands Library,. Manchester

Se compose de 510 pages de 442x313mm, écrit en lettre caroline tardive prégothique et qui contient 123 belles miniatures sur page entìère enluminées en or et argent. Malgré son style roman de la dernière époque, avec des images de grande qualité, il conserve une multitude d?arcs en fer à cheval. En raison de la ressemblance de ses miniatures, il est considéré de la même série que le beato de San Pedro de Cardeña, dont l?origine se trouve dans le beato de Tábara, tous les trois inscrits dans la série considérée comme famille IIb

BEATO DE NAVARRA

Inconnu - Finales del siglo XII - Biblioteca Nacional, París

Représente l’un des derniers Beatos connus, avec des miniatures entièrement romanes et lettre caroline de transition à gothique. D’après une indication dans sa mappemonde, il semblerait qu’elle ait été créée pour une église d’Astorga. On sait qu’elle était dans la Cathédrale de Pampelune en 1665 et qu’elle arriva à la Bibliothèque Nationale de France après être passée par divers propriétaires. C’est un codex très intéressant non seulement par sa qualité mais aussi parce qu’il respecte la structure du beato original du VIIIème siècle à partir d’un point de vue très différent.

BEATO DE SAINT SEVER

Abbaye de Saint Sever - Sobre el año 1050 - Biblioteca Nacional, París

C’est la seule copie des Commentaires de l’Apocalypse de Beato de Liébana, développée hors de l’Espagne, bien que, par le nom de son copiste “Esteban García”,nous pouvons assurer qu’il ságissait d’un moine espagnol. Faite sur une commande de l’abbé du Monastaire de Saint Sever, Grégoire de Muntaner, elle se compose de 292 feuillets de 365×280 mm avec 108 miniatures, dont 84 historiées. Bien que sa structure et les thèmes de ses images s’en tiennent à la version I du Beato de 776, son style artistique est déjà très différent, totalement roman.

BEATO DE SAN ANDRES DEL ARROYO

San Pedro de Cardeña? - 1220 - Bibliothèque Nationale, París

Fait partie de la famille IIb, bien que sur certains points il semble utiliser un modèle de la familleI. Il se compose de 334 pages de 300x457mm, avec 69 miniatures décorées en or et argent. Cest un autre Beato de la dernière phase commandé par un monastère cistercien, dans ce cas féminin. Bien qu’il respecte la structure des Beatos traditionnels, l’artiste inclut beaucoup de particularités, comme l’individualisation du visage et les vêtements de chaque figure des miniatures , avec beaucoup de personnages, contrairement à ce qui était habituel dans les modèles antérieurs.

BEATO DE SAN MIGUEL DE ESCALADA

San Salvador de Tábara - 945? - Biblioteca Morgan, Nueva York

On sait que ce manuscrit, qui reçoit aussi les noms de Beato de Morgan et Beato Magius et contient 299 feuillets et 89 miniatures, fut enluminé par Magius et appartint jusqu’au XIVème siècle au monastère de San Miguel de Escalada, bien qu’il semblerait probable qu’il provienne en réalité de San Salvador de ´Tábara auquel appartenait Magius. Sa date de création est aussi douteuse, plusieurs auteurs la situant dans les années 922,945 ou 958. Actuellement, après une longue histoire, il se trouve dans la Bibliothèque Morgan de Nueva York.

BEATO DE SAN PEDRO DE CARDEÑA

San Pedro de Cardeña - 1175/1185 - Museo Arq. Nacional, Madrid

Il se compose de 152 folios de 305 X 190mm, qui sont actuellement répartis en plusieurs endroits, la plupart d’entre eux au Musée Archéologique de Madrid. Il comprend 51 miniatures sur lesquelles ont travaillé deux enseignants différents, tous deux d’une grande qualité. Ses images sont très colorées, à base de rouge, bleu, vert et feuilles d’or, la plupart inspirées par le Bienheureux de Gérone. Comme le dit Beatus et celui de Tábara entre autres, il suit la tradition de la version Iib, bien qu’il s’agisse d’une œuvre de la dernière phase de la miniature romane et qu’il annonce déjà le gothique.

BEATO DE SILOS

Monastère de Silos - 1109 - The British Library, Londres

Le monastère de Silos, qui, malgré son célèbre scriptorium, n’avait produit aucune copie des commentaitres à l’Apocalypse de Beato de Liébana tout au long du Xème siècle, créa cette copie, terminée en 1109 en pleine époque romane. Ce codex, l’un des plus complets et mieux conservés, se compose de 560 pages, de380x250mm et 106 miniatures très colorées, dans un style déjà roman, bien que les arcs en forme de fer à cheval soient encore représentés.

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