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APOCALIPSIS DE TREVERIS

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Caractéristiques principales

Référence : Bibliothèque municipale de Trèves (Codex 31)

Dimensions: 262 x 216 mm.

148 pages de parchemin écrit en latin.

74 Vignettes pleine page avec le texte sur la page opposée.

Environnement historique

L’Apocalypse de Trèves (Trèveris en espagnol ou Trèves en allemand) est la plus ancienne version illustrée de l’Apocalypse de Jean et contient le plus long cycle d’images du dernier livre de la Bible. Bien que son origine ne soit pas connue, on pense qu’elle a été rédigée dans un monastère situé à l’ouest de l’Empire carolingien, à proximité de l’abbaye de Saint-Martin de Tours, dans le nord de la France actuelle.

Le manuscrit a été trouvé au 11ème siècle dans le monastère de Saint Eucharius à Trèves. Avec la sécularisation du les couvents en 1802, il est transféré à la bibliothèque de l’école centrale de la ville puis à la bibliothèque municipale lors de sa création en 1804. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections ont été déplacées un temps dans la ville de Giessen, pour finalement retourner dans la ville de Trèves après le conflit.

Datée entre les années 800, date du sacre de Charlemagne, et 820, c’est pourquoi elle se situe très peu de temps après les Commentaires originaux sur l’Apocalypse de Beato de Liébana, aujourd’hui disparus, c’est la première Apocalypse médiévale précoce, qui aurait été réalisée d’après un manuscrit romain du VIe siècle, qui n’a pas survécu, il présente une mise en page typique de l’époque carolingienne, le texte en pleine page faisant face à l’image de la page opposée, images parfois directement inspirées de l’antique iconographie, mais avec des adaptations.

Description

 

L’Apocalypse de Trèves est la plus ancienne version du livre de Saint Jean de Patmos. Il se compose de 148 pages de parchemin dans lesquelles, tandis que le texte est inclus sur l’une, l’image est encadrée en rouge sur l’autre, la plupart d’entre elles pleine page, un structure commune aux manuscrits carolingiens, bien que son décor peint soit si particulier qu’il n’a pas d’équivalent dans l’enluminure carolingienne.

Sur ses 74 images, chacune illustre la séquence de texte qui lui est associée. Les illustrations, dessins à la plume de couleur, forment le cycle illustré le plus complet de ce livre, le dernier du Nouveau Testament, cycle qui provient peut-être de l’Antiquité tardive, puisque dans certaines d’entre elles on retrouve des personnages rappelant d’anciennes représentations de personnages mythologiques. .

Ce manuscrit est l’un des rares dans lequel il a été possible de trouver des parallèles avec une création artistique antérieure, qui a peut-être en partie disparu en raison des controverses qui ont surgi autour de ce livre, qui se refléteront dans les œuvres de nombreux miniaturistes médiévaux, ce qui donne une idée de son importance dans l’analyse de la miniature médiévale européenne.

Le texte, en latin écrit en partie avec une lettre minuscule de Caroline, provient d’une Vulgate italienne beaucoup plus ancienne, un texte qui a été corrigé au XIe siècle.

 

 

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